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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 15:36

QUE PEUT- ON FAIRE DE PINOCCHIO, C’est déjà un Âne ?

 

JAWAD :  

  "Il m'a dit t'as hébergé un mec, le croque-mort de Daesh (...) Personne m'a mis au courant. On m'a vendu un bœuf bourguignon, j'ai fini avec un couscous. Voilà ce qui s'est passé."

MOI :

Et oui,  lorsque la graine est mauvaise, c’est la viande qui fait toute la différence…Elle n’était pas AOC.

JAWAD :

"Je suis content d'être jugé en France. Si j'étais aux États-Unis, je serais déjà en tenue orange en train de m'accoupler avec des chiens..."

MOI :

Et oui,  ils ont bien raison de n’avoir aucune indulgence avec les illettrés et de s’en débarrasser.

JAWAD :

Je sais pas si quelqu'un prend de la cocaïne dans la salle. Mais c'est terrible. C'est un engrenage. Tu prends 1 gramme, 2 grammes et pique et pique et colegram."

MOI :

Et oui, "je ne sais pas", parler en bon français c’est primordial, pas besoin de cocaïne, tu étais bien atteint déjà avant, et pique et pique et conneries.

JAWAD :

"Posé sur mon balcon, avec vue sur le Stade de France, en train de me fumer un gros joint de beuh. J’ai mangé un sandwich escalope boursin – j’en ai même donné un morceau à mon chien – et j’ai regardé un film sur Netflix. Vous pensez vraiment que je savais que je venais de laisser des terroristes dans mon appartement?"

MOI :

Et oui,

Du haut de ton balcon avec vue sur des innocents, tu ne te sens pas MERDEUX, t’as été complice d’assassins, t’as été leur homme de main, c’est ton chien qui devrait te mettre en morceaux, mais nous n’avons pas la même vision du film. Penses-tu vraiment que des Saints squattaient ton logement ?

  JAWAD :

"Dans ma tête, les terroristes de Paris, ce sont des Pakistanais, des hindous, là, comme les mecs du 11-Septembre. Je pensais pas que c'était des mecs de mon âge, avec une casquette du PSG ?!"

MOI :

Et oui, le terrorisme n’a pas d’âge, ni de tenue vestimentaire particulière, il franchit seulement les frontières. Le diable s’habille en PRADA gros FADA.

JAWAD :

 "Je suis fini. Je suis fini. Que je mente ou pas. Je suis fini. Je suis fini. Vous comprenez. Fini. Qu’est-ce que je vais faire en sortant ? J’avais un projet de faire un nouveau point de vente de cocaïne. Qui va vouloir s’associer avec moi, maintenant?"

MOI :

Et oui, c’est ta mère qui t’a pas fini, il te manquait déjà le plus important en sortant, un cerveau, nous avons peut-être l’intention de faire un point de vente KEBAB en te découpant en petits morceaux…Mais qui voudrait bien te manger, même pas la sauce voudrait à toi s’associer ?

JAWAD :

J’ai dit que vous ne m’impressionnez pas. Mais c’est pas contre vous.
- Donc je vous impressionne, sourit la présidente. - Non… Mais… Tranquille, madame, il n’y a rien entre nous. - Je vous confirme M. Bendaoud, il n’y a rien entre nous"

MOI :

Et oui, toujours la négation manquante dans les phrases pourtant c’est bien ce qui le caractérise, c’est qu’il se croit irrésistible,  JAWADIBLE, JAWADIABLE.

JAWAD :

"On essaie de me faire passer pour un clown, mais moi ça fait 14 mois que je suis dans ma cellule sans promenade, y’a de quoi devenir fou, il y a des gens à ma place, ils se seraient coupés les testicules et ils les auraient mis dans une barquette, sérieux"

MOI :

Et oui, on ne te fait pas passer pour un Clown, tu es un Clown au sens péjoratif, car ce serait une injure pour eux, les vrais Clowns font rire, toi tu nous fait pleurer, 14 mois dans une cellule c’est rien contre toutes ces victimes, tu t’es mis à leur place, 50 pieds sous terre, pas de testicules pas besoin de barquettes, de plus moi, je te laisserais mourir de soif, de faim, de froid, et je m’assurerais que tu ne t’en sortes pas.

 JAWAD :

Alors madame la présidente, je vais vous expliquer les effets de la cocaïne. Je sais pas si y’a des consommateurs dans la salle. Chez les avocats peut-être?

MOI :

Et oui, pas nécessaire de les expliquer, il suffit de te regarder.

JAWAD :

"Un psychiatre m’a regardé, et il a dit que j’étais normal mais que j’avais une impulsivité explosive. C’est-à-dire que je suis calme. Mais calme comme une bombe. Paf, parfois ça part"

MOI :

Et oui, c’est censé être de l’humour, j’espère que le temps va être long dans ta prison, et que tu prendras le chemin de la tombe. Pif, quelquefois ça sort.

Suggestion d’Épitaphe :

« Ci-gît JAWAD, eunuque et cocaïnomâne, menteur, manipulateur, ayant pris la vie de belles âmes, ayant causé le malheur, me trouvant en enfer comme tous les pervers ».


Dominique DE SANTIS

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